La géologie du Makay en fait un coffre-fort, où se sont réfugiées un grand nombre d’espèces animales. Il s’agit d’une zone dont la topographie est exceptionnelle. Les paysages du massif se divisent en deux mondes très distincts : les fonds de canyons très humides, où siège une flore luxuriante, et les crêtes, zone aérienne et minérale où la vie s’est adaptée à la sécheresse.
La vie dans le massif du Makay a émergé dans des coins inattendus, a résisté à la sécheresse et à l’extrême pauvreté des sols. Cependant, elle subit actuellement une forte pression anthropique qui prend la forme de feux de brousse volontaires perpétrés par les paysans locaux et les voleurs de bétails (dahalos) à partir des forêts galeries situées dans le fond des reliefs. Ces feux remontent en quelques minutes le long des parois et ont donné au massif, autrefois luxuriant, une allure de désert.
On retrouve au sein de ce paysage constitué de profonds canyons humides et de crêtes sèches une vie foisonnante :